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LES FETES

Dans mon enfance bordelaise les fêtes se limitaient au bal du 14 juillet qui se donnait sur les quais de la Garonne, à certaines fêtes de village où quelques rares manèges assuraient une animation réduite.
Mes parents adoraient danser et m’emmenaient avec eux. J’ai le souvenir de les regarder évoluer en parfaite harmonie. Je restais sur le bord de la piste pensant que lorsque je serai grande j’évoluerai comme eux sur une piste de danse.
Plus tard mon père jouera avec bonheur son rôle de cavalier et m’apprendra avec forte démonstration les figures compliquées des différentes danses. Dans les soirées dansantes auxquelles nous avons eu l’occasion d’assister nous dansions immanquablement les paso doble, les charlestons et parfois les valses sous l’œil amusé de maman.

Le premier été de mes douze ans à Pamiers, notre nouvelle patrie, je découvrais avec émerveillement cette fête de fin août qui réunissait tellement de monde.
Après la séance de cinéma nous allions voir les manèges.
Les premiers stands s’installaient devant le Théâtre municipal, de chaque côté de la rue et occupaient la place, immense espace, autour de la cathédrale.
Mes parents achetaient des tickets de tombola dans un stand où l’on pouvait gagner de grandes poupées habillées de robes pailletées que l’on installait cérémonieusement sur le lit. Heureusement que nous n’avons jamais gagné je les trouvais tellement laides.
Nous nous contentions ensuite d’admirer les autres stands sans céder à la tentation.
J’étais émerveillée par toutes ces découvertes, stand de tir sur des cibles, souvent ratées, tir de pelotes de sable sur des boîtes de conserve vides qui volaient en éclat, loteries en tout genre, la maison de la femme à barbe grande curiosité de l’époque, cartomanciennes, galerie des glaces où en déambulant on pouvait se voir déformés de toutes les manières, le petit train  nous emmenait, totalement dans le noir, dans un monde peuplé de personnages imaginaires. On poussait des cris stridents qui nous laissaient à la sortie heureux d’avoir eu si peur.
On s’arrêtait au stand de la famille Séguéla qui vendait des bonbons de toute catégorie. Mes parents trouvaient inutile d’en acheter : « tu n’en es pas privée au cinéma » oui mais ce n’était pas pareil.
J’étais alors trop jeune pour monter sur certains manèges et nous n’avions pas les finances pour céder à toutes les tentations.
C’était étourdissant tout ce monde et tout ce bruit.

C’est lorsque j’eu quinze ou seize ans que j’obtins une certaine liberté pour les après-midi.
Nous mettions nos plus jolies robes et partions vers ces moments de joies et de plaisirs.
Avec un petit budget nous nous amusions librement et sans frustration.
Sur les auto-tamponneuses, une fois le jeton introduit dans la fente, nous essayions d’éviter les voitures conduites par des garçons qui devenaient conquérants. D’autres, plus discrets se contentaient de nous sourire en essayant un choc moins brutal.

Sur la chenille il fallait éviter la place sur le bord en pente de peur de se faire écraser au moment de la vitesse la plus forte.
Nous poussions des cris, qui ne faisaient peur à personne, surtout lorsque la bâche se refermait sur nous, nous plongeant dans le noir pour quelques petites minutes.
C’était un moment propice aux couples plus âgés de se donner un baiser, nous pouffions de rire en se moquant d’eux tout en les enviant.

Chaque ville et village et même hameau organisait sa fête à la dimension de son budget.
Celle de Pamiers était de loin la plus renommée et la plus courue.

Nous n’avions pas de télé ou si peu. Nous écoutions les chanteurs à la radio. Nous achetions quelques disques que nous écoutions en groupe sur les tourne-disques des plus chanceux d’entre nous.
Plus tard en achetant le journal « Salut les copains » on découvrirait les visages des idoles des années 60 qui avaient notre âge. Johnny et sa guitare, Sheila et ses couettes, les superbes costumes de Claude François, la mèche rebelle d’Adamo, la douleur de Christophe en ayant perdu Aline, les pleurs de Patricia Carli trahie par son amoureux …. Marcel Amont qui chantait le ciel de Provence, Edith Piaf, Charles Aznavour, Gloria Lasso et bien d’autres.

Nous avions hâte de découvrir le programme de la fête qui chaque année proposait quatre jours d’enchantement.
Les réjouissances commençaient le samedi soir avec la fanfare conduite fièrement par les majorettes. Elle montait vaillamment la rue Gabriel Péri pour arriver à la place de la République. Le parcours était noir de monde, les familles entières venaient assister au défilé.
Un podium était dressé sur la place où les cafetiers avaient étalé leurs tables aussitôt prises d’assaut.
Un spectacle gratuit était donné à l’heure de l’apéritif. Une année je me souviens de la venue des chansonniers. Mes parents les écoutaient beaucoup à la radio dans l’émission « le grenier de Montmartre » mais nous ne les avions jamais vus : Pierre-Jean Vaillard, Anne-Marie Carrière, Jean Amadou ….

Une autre année c’était Claude François et son orchestre, à ses débuts.
Au moment de la pause, certains de ses musiciens étaient venus près de nous pour minauder un peu mais nous étions bien jeunes et si innocentes.
Une autre année c’était les petits chanteurs à la croix de bois, une autre année les chœurs de l’armée rouge.
Puis le soir il y avait un bal qui terminait cette belle première journée. Il pouvait y avoir le cracheur de feu ou l’avaleur de sabre ou pire pour moi le « toro de fuego ». Il suffisait qu’il apparaisse en crachant son feu pour que je me mette à courir où à me cacher dans les jupes de ma mère.
Les chenapans qui se tenaient sous le déguisement, très réussi, n’attendaient que ça pour entendre mes cris d’orfraie.

Le lendemain sous le grand chapiteau installé sur la place de Milliane il y avait un grand spectacle.
Le programme était toujours un enchantement et la découverte assurée de certains artistes.
La petite avignonnaise et sa voix puissante et remarquable, Richard Antony qui chantait « quand j’entends siffler le train » figé sur scène tenant ses bras collés contre sa taille, Sylvie Vartan qui accompagnait Johnny mais qui reçut des tomates parce qu’elle chantait faux et puis un petit jeune homme, timide, s’approchant du micro avec sa guitare et qui fit un triomphe en chantant « ah qu’elles sont jolies les filles de mon pays » ….
Les jeunes gens et jeunes filles qui étaient devenus nos amis ont eu certainement le cœur soulevé en entendant cette chanson qui leur parlait de « là-bas ».

Mais sous ce chapiteau il n’y avait pas que des « yéyés ».
Il pouvait y avoir des « Opérettes » avec Luis Mariano par exemple qui chantait « Mexiiiico …. »

J’habitais alors place Albert Tournier en face de l’Hôtel de la Paix. Notre maison avait un très grand jardin avec vue sur le canal et la place de Milliane. Les vedettes (que nous n’appelions pas stars) logeaient pour des raisons évidentes de proximité dans cet hôtel.
En fin d’après-midi, après sa prestation dans le chanteur de Mexico, je vis apparaître depuis la fenêtre de ma chambre Luis Mariano à la fenêtre de la sienne rayonnant de son sourire légendaire, faisant signe à une foule majoritairement féminine qui hurlait son nom.
Nul besoin de cordon de sécurité à l’époque. Une fois que la vedette eut refermé sa fenêtre et moi la mienne, la foule heureuse se dispersa tranquillement.

Quelques années auparavant, je fêtais mes 9 ans chez nos cousins parisiens. Notre cousine Madeleine qui était la gentillesse et la délicatesse même avait réservé une corbeille au théâtre du Chatelet pour une représentation du « Chanteur de Mexico » avec Luis Mariano la coqueluche de ces dames. Hélas, l’ouvreuse qui nous accompagnait nous dit que ce serait Rudy Hirigoyen qui remplaçait la vedette ce soir-là. La déception fut vite compensée par la féerie des lieux et la grande qualité du spectacle.

Et voilà que Luis Mariano était là dans cette petite ville de Province du fond de la France très peu connue, il était là à deux pas de chez nous.

Il est difficile d’énumérer toutes les vedettes qui se produisaient sous ce chapiteau durant toutes les années de notre jeunesse.
Beaucoup feront de grandes carrières.
Les noms qui figuraient sur ces « plateaux » feraient pâlir de jalousie les organisateurs d’aujourd’hui.
Il est certain que les cachets et le train de vie de certains artistes n’avaient pas de commune mesure avec les moyens d’aujourd’hui.

Le papa d’une amie était conseiller municipal. A ce titre il bénéficiait de places pour certains concerts.
Par deux fois j’ai pu assister gracieusement à des spectacles en étant au premier rang.
L’un c’était pour Barbara, impressionnante dans sa tenue noire, chantant et s’accompagnant sur un piano à queue noir aussi.
L’autre c’était Jacques Dutronc si beau. Il ne portait pas de lunettes de soleil à l’époque et son regard bleu était foudroyant.

Nous étions fébriles et impatientes d’assister au grand bal qui avait lieu le dimanche soir sur le plateau du Castella. Nous avions changé de tenue cela faisait partie du jeu, jamais la même robe. Je savais coudre grâce à maman et quelques semaines avant les festivités nous allions à Toulouse ou plus simplement chez « Fatigue » le magasin de tissus place de la république. Ainsi, aidée de maman, je confectionnais des robes originales et uniques sorties de mon imagination. Il est arrivé aussi de faire appel à notre couturière Mme Sylvestre qui officiait au rez-de-chaussée de sa maison à Milliane. Elle  s’arrachait les cheveux à cause de mes fantaisies pas toujours réalisables. Elle confectionna ma robe de mariée et vint m’habiller le matin de la cérémonie dans la chambre de mes parents. Des moments qu’on n’oublie pas.

Il fallait s’armer de patiente pour accéder au bal. Arrivées à la place de la république, centre de la ville, on jouait des coudes à coudes, le flot s’épaississait rue du Général de Gaulle et devenait un magma dès les premières baraques foraines. Il fallait encore traverser la place de la cathédrale et monter la côte du Castella, passer devant le buste de Gabriel Fauré, l’enfant du pays, pour enfin au bout obtenir la récompense.

Sur le plateau, qui fut l’emplacement d’un ancien château fort, un podium était dressé pour les orchestres. Je dis bien « les orchestres » car il y en avait souvent deux qui se relayaient dans des registres différents.

Un cafetier avait installé une multitude de tables. Jusqu’à mes 18 ans maman m’accompagnait indiscutablement au bal. Il en était ainsi pour mes camarades. On était « chaperonnées ». Il fallait déjouer leurs regards perçants lorsque le slow devenait un peu trop lascif. Nous y arrivions parfaitement mais étaient-elles si naïves que cela en nous voyant passer devant elles à bonne distance du cavalier ?

On dansait, enfin si on trouvait un danseur un bon et beau de préférence. C’était un jeu de séduction où le pouvoir de la cavalière était puissant. Nous nous tenions au bord de la piste et entamions des conciliabules sur les garçons. Depuis l’âge de 17 ans j’étais myope et portais des lunettes mais dans des circonstances comme celle-ci je ne les mettais pas pour faire la coquette. J’avais alors besoin de la description précise de mes copines sur le physique du garçon qui s’approchait de moi pour m’inviter à danser.

Nous dansions sur de la terre battue qui abîmait nos chaussures et salissait nos robes mais peu importe.
On se laissait emporter au son du merveilleux orchestre d’Aimé Barrelli, de Georges Jouvin et sa trompette d’or, de Benny Bennett, de Jacques Hélian sans oublier l’orchestre de René Coll originaire de Narbonne qui accompagnera beaucoup plus tard Michel Druker et Patrick Sébastien dans leurs émissions télévisées.

Le lundi c’était la même chose : spectacle sous le chapiteau et le soir le grand bal.

Le mardi, dernier jour des festivités, les coureurs du tour de France effectuaient un circuit qui se terminait triomphalement sur la place de Milliane noire de monde.
Ils logeaient également à l’Hôtel de la Paix, et sur la place Albert Tournier en face de chez moi ils inspectaient leur vélo en toute simplicité. Pas de grand « staff » autour d’eux, on pouvait les aborder sans problème.

Raphaël Geminiani, grand sportif, homme tellement sympathique, avait parcouru le matin les petites routes environnantes avec sa voiture. Il avait malencontreusement tué un lapin. Il racontait sa mésaventure à ses camarades, Jacques Anquetil, Fédérico  Bahamontès, André Darrigade et Jacques Dupont l’enfant du pays.

Le lapin se retrouva dans les cuisines de l’Hôtel de la Paix.
                              
                                     
Teppaz offert par mes parents                 Installation du programme des fêtes
        Pour mes 17 ans     

                                         

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La fête coïncidait avec l’ouverture de la chasse ou l’inverse.
Mon père grand chasseur depuis toujours était en pleine effervescence bien des jours auparavant.
Nettoyage du fusil, fabrication de cartouches à l’aide d’un instrument en laiton qui permettait de presser la poudre.
Notre chienne Kita frétillait de joie. Elle avait bien compris que ces promenades matinales dans la campagne ariègeoise n’avaient pour but que de repérer le gibier pour le grand jour.

                                                                             

C’était aussi l’occasion  d’inviter la famille et les amis.
Pour nous, qui étions si loin des nôtres c’était chaque année la joie d’une maison pleine de convives.
Le repas du dimanche de la fête était très important.
Mon père partait au petit jour. Il avait fière allure dans sa veste couleur feuille morte. Il revenait la gibecière remplie de cailles, de perdrix ou de lapin de garenne.
Et nous voilà mis à contribution pour plumer, vider et préparer tout ce gibier.
Maman, excellente cuisinière, avait prévu un plat « au cas où ». Ce repas devenait pantagruélique.

Ma cousine, de cinq ans mon aînée, était venue une année. Elle était ravie, comme moi elle adorait danser. Elle avait tout apprécié. Dans la campagne reculée où elle vivait elle manquait de distraction. Mes parents faisaient tout pour lui faire plaisir.
Lors de mes nombreux séjours dans la ferme de mon oncle et ma tante, Christiane et moi chantions en aparté pour que ses frères ne se moquent pas de nous.
Elle recopiait les paroles de chansons à la mode. Ces moments nous appartenaient.
Lors de ce séjour elle put assister aux concerts des chanteurs dont nous connaissions les paroles par cœur.

Il n’en a pas été de même pour son jeune frère.
Nous ne partagions pas grand-chose mon cousin et moi pourtant nous n’avions qu’un an d’écart.
Il faisait partie des « taiseux » de la famille. Peu de mots, énormément de timidité, il avait un monde bien à lui.

Un été nous allions passer quelques jours à Lormont. Nous avons fait une halte chez mon oncle et ma tante.
Mon père, toujours prompt à faire plaisir, proposa à mon cousin de venir passer quelques jours chez nous à l’occasion de la « fameuse » fête de Pamiers.
« Nous te prendrons à notre retour et je te ramènerai » dit mon père.
« qu’en penses-tu ? »
« je sais pas, dit mon cousin d’une voix feutrée »
Plusieurs questions furent posées dans le même genre. La famille toute entière était suspendue aux réponses.
Christiane, sa sœur, lui vanta les nombreuses découvertes qu’il pourrait faire. Elle essayait de lui communiquer son enthousiasme.
Rien n’en sortit sinon toujours « je sais pas ».

Bon, dit mon père, un peu énervé, nous aurons ta réponse à notre retour.

Au retour, mon cousin, fut soumis à la torture.
Alors dirent mes parents « tu as réfléchi ? »
« je sais pas ! »
Et VLAN, il reçut une gifle magistrale de la part de sa mère qui aurait bien voulu venir avec nous, elle.
« Et maintenant tu vas savoir ce que tu veux à la fin !».

C’est ainsi que nous avons emmené Serge, cet enfant de 11 ans qui ne voulait pas quitter sa ferme.
Dès qu’il était levé il prenait un livre. Il lisait dès qu’il avait un moment de libre et c’était souvent.
Il épuisa ma bibliothèque. Il fallut faire appel à nos voisins. Il épuisa la leur.

Evidemment il vit beaucoup de films mais on ne savait jamais trop ce qu’il en pensait.

Lorsque la fête commença mes parents me donnèrent un budget.
Je présentais mon cousin à mes amies et devant les manèges je lui disais « tu veux monter » et devinait ce qu’il répondait « je sais pas » ou pour varier « comme tu veux ».
Mes amies pensaient que j’avais un cousin bien étrange. Elles ne comprenaient pas que ces fêtes que nous qualifions de « merveilleuses » le laissaient indifférent.
Papa lui disait « va voir les coureurs du Tour de France, tu n’auras pas l’occasion de les voir de si près » mais son immense timidité l’en empêchait.

Au bout de quelques jours, ma mère se fit beaucoup de soucis car même pour la nourriture c’était difficile. Il ne mangeait pas les mêmes plats que chez lui.

Mon père, désespéré, le ramena chez lui.

Lors des repas de famille cet épisode fut remémoré plusieurs fois. Serge n’en prenait pas ombrage. Il riait avec nous de cette mésaventure et surtout du « VLAN » de la main leste de sa mère.

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Venait ensuite les fêtes de quartiers. La plus populaire et la plus inventive était celle du quartier de Loumet : chars, déguisements, les idées foisonnaient.
Mais nous étions déjà en septembre et la rentrée scolaire nous contraignait à moins de liberté.

Depuis le début de l’été les fêtes n’avaient cessé dans les environs. Nous y allions en mobylette, en solex ou plus tard dans les voitures des copains. Nous avions pris notre plein de plaisirs, de joies, de rencontres.

Un partage que nous ne retrouverons jamais. Une époque libre faite de joies simples souvent faute de moyens. Des amitiésnouées dans ces années-là perdurent encore solidement aujourd’hui.

La nostalgie a tendance à gommer les mauvais côtés de notre époque et pourtant en regardant le monde actuel comment ne pas se demander « comment en sommes-nous arrivés là ? ».

Mes parents qui étaient nés avant et pendant la guerre de 1914 et avaient un peu plus de vingt ans pour celle de 1939 se battaient pour une vie meilleure. Ils insistaient beaucoup pour que je fasse des études qu’ils n’avaient pu faire et dont les parents ne parlaient pas le Français.
S’élever dans la société grâce au travail dans le respect des règles établies tel à était le monde dans lequel j’ai vécu.

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                                                         EPILOGUE

Ces récits s’arrêtent volontairement autour des années 1965 peu de temps avant mon premier mariage, la suite est une autre histoire.

J’ai écrit ces pages sans prétention littéraire simplement inscrire une histoire à la fois très personnelle mais aussi celle d’une génération.

J’ai voulu rendre hommage à mes parents dont l’enfance et la jeunesse ont été si dures. Rendre hommage également à tous ceux qui m’ont aimée tout au long de mon parcours de vie et que j’ai aimés en retour sans condition.

A tous ces morceaux de vie partagés dans les grands moments heureux ou difficiles, ou dans les moments plus légers qui font les petits bonheurs qui s’écoulent dans une rivière qui peut devenir un fleuve pour peu que l’on n’assèche pas ses sources.

Je dédie ces récits à mes enfants et à mon petit-fils Andy pour qu’ils n’oublient pas leurs racines.

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                                               REMERCIEMENTS

Je remercie mes amis qui m’ont aidée à tricoter ma mémoire pour des souvenirs que je trouve de plus en plus lointains.

Merci pour les photos de JC Avenard qui m’a permis de revoir le cinéma Rex à l’époque de mes parents et pour celles de Régis Loubes mon petit copain de communion solennelle.

Merci à tous les lecteurs qui, en visitant mon site, ont peut-être partagé mes émotions (aujourd’hui plus de 9 mille vues).

Merci enfin à Jean-Philippe Perrault mon « webmaster » qui est mon premier lecteur si bienveillant.

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Propriétaire : C. Bros-Rouquette  Support Technique J-P Perrault

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